Intelligence Artificielle; Sommes-nous prêts L’intelligence artificielle : Sommes-nous prêts pour ce changement radical ?

par Christoph Von Villiez,

Pour beaucoup de gens, y compris moi, le terme ‘intelligence artificielle’ (IA) évoque des associations avec les films hollywoodiens, dans lequel des armées de robots, équipés avec une intelligence surhumaine, conspirent contre les humains. L’idée de l’intelligence artificielle était un sujet célébré par la science-fiction pendant plus de 60 ans, mais aujourd’hui nous ne sommes pas loin de faire connaissance avec la révolution de l’IA. Le monde de la science est d’accord : Si la recherche continue au niveau d’aujourd’hui, les nouvelles générations vont faire l’expérience d’un changement, qui est comparable avec la révolution industrielle.

Mais sommes-nous prêts ?

 

D’abord, il faut se demander qui fait de la recherche aujourd’hui et dans quelle mesure ?

Il est clair que les organisations qui font le plus de recherches sont les grandes entreprises internationales, comme Google, IBM, Baidu ou Microsoft et pas les organisations gouvernementales ou  libres . Donc il est bien possible que la technologie soit utilisée dans les intérêts économiques de ces entreprises et pas nécessairement de la communauté.

Par ailleurs, la technologie d’IA a le potentiel de remplacer beaucoup de boulots. Dans un cadre politique bien préparé, cela peut libérer les gens du travail difficile et long. Mais maintenant, nous sommes loin de ce cadre politique, donc si on ne fait aucun progrès, ça suscitera beaucoup de problèmes. Un autre problème avec cette technologie, c’est la limitation de la compréhension humaine. Par exemple si une intelligence artificielle générale (pas limitée à un domaine spécifique) existe, les résultats sont toujours dépendants d’un être humain qui interprète ces résultats.

Puis, une IA qui est comparable avec l’intelligence humaine ou mieux va apporter des progrès dans presque tous les domaines de la vie quotidienne. Par exemple dans la médecine, pour faire des diagnostics, dans le transport mondial, avec des systèmes autonomes ou dans les mathématiques et statistiques, les possibilités sont infinies.

Mais est-ce qu’un algorithme de l’IA peut prendre des responsabilités comme un être humain ?

Et sinon, qui le fera ?

 

Cette question et plusieurs autres de nature éthique, juridique et politique restent sans réponse.

Donc : Non, nous ne sommes pas prêts.

Mais que peut-on faire ?

Je crois qu’il est aussi nécessaire d’élargir les recherches non seulement sur l’IA, mais aussi sur les conséquences globales pour la société et comment on peut éviter le mal et les conséquences désastreuses. On doit établir un règlement du droit, de l’économie, de la morale et du contrôle afin d’être prêt pour ce changement.