« Peinture Vive » clôture de l’exposition avec l’artiste Mariem-Coline Tabita

Peinture Vive

Mariem Coline Tabita, Artiste plasticienne de Marseille de nationalité française (mère française) et de souche marocaine (père marocain) nous dévoile une exposition de dessins de peintures de paysages, de portraits de personnages imaginaires sortis d’univers riches en symbole. Son travail est réalisé sur différents formats et différentes phases de la vie. Quelles sont les porosités entre art thérapie et arts plastiques ? Lorsque les images nous viennent de l’abstraction, où et quand décide-t-on d’arrêter le mouvement du pinceau de la peinture, du crayon, du papier, des dessins, du collage, des formes et des découpes, etc. ? Certains dessins ont été réalisés à plusieurs mains notamment au cours d’atelier avec des enfants entre 3 et 12 ans… « La peinture en affiche, par exemple a été guidée par ma nièce de 4 ans Sofia Iguider. Regardez l’intensité des couleurs, du choix des possibilités de collage, regardez cette spontanée énergie de liberté dépourvue de toute emprise, regardez à quel point cette peinture est vive et équilibrée! C’est chatoyant! C’est l’accès à la beauté même dans le résultat. Picasso, Jodorowski, Hundertwasser, Dali, Khalo, Monet, s’accorderaient pour dire que l’artiste est dans chaque enfant; La nature, la beauté et dans chaque être humain, ce potentiel de développement de la liberté! Par ailleurs, les peintures réalisées à plusieurs mains repoussent les limites. Elles sont baignées de luminosité. Les frontières sont repoussées pour plus de liberté… La beauté accessible est un droit inaliénable à l’être. Donner accès à la peinture est un soin curatif de tous les maux. Quel que soit l’horizon duquel nous provenons la beauté est partout et nous la traversons. Peinture et art sont un avion à réaction pour nous permettre l’accès au voyage du beau. Cf Joseph Wresinski fondateur de ATD quart Monde qui souhaitent donner de beaux livres aux enfants les plus démunis pour que le beau et la beauté rayonne et traverse chacun de nous partout. »