Didier Barret, « Directeur de Recherche CNRS, astrophysicien des trous noirs et des étoiles à neutrons, je travaille à l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie de Toulouse. Je suis actuellement responsable scientifique d’un instrument, appelé X-IFU, qui sera embarqué sur le prochain grand observatoire en rayons X de l’agence spatiale européenne. Je suis engagé dans la transition du monde académique vers un mode de fonctionnement plus soucieux de son environnement. J’ai fondé en 2004 l’association les étoiles brillent pour tous avec l’objectif d’amener la culture scientifique dans les lieux où généralement elle est généralement peu accessible.« 

L’Univers, vieux de 13.8 milliards d’années est rempli de galaxies qui contiennent des centaines de milliards d’étoiles qui naissent, vivent et meurent plus ou moins longtemps. Quand les étoiles naissent, un cortège planétaire peut se former, et une planète ainsi formée peut éventuellement se situer dans la zone dite habitable, où l’eau liquide peut substituer et la vie se développer. Notre Soleil et la Terre se sont formés il y a 4.5 milliards d’années, les premières bactéries apparaissant il y a 1 milliard d’années, les premiers reptiles il y a 300 millions d’années, et l’homo sapiens, il y a environ 300 milles ans. La civilisation humaine s’est alors développée, dans l’illusion d’une planète invulnérable et aux ressources infinies. Et puis en contraste avec les échelles de temps listées ci-dessus, en quelques années, le réchauffement climatique et plus généralement l’effondrement de la bio-diversité, causés par l’activité humaine, commencent à montrer ses premiers effets dévastateurs sur notre monde (déplacement massif de populations, crise de l’eau, évènements météorologiques extrêmes, méga-feux, altération des moyens de subsistances…). Dans cette conférence, j’offrirai mon humble perspective d’astrophysicien sur l’histoire de l’Univers, la formation des étoiles et des planètes jusqu’à l’apparition de la vie, résultant de multiples circonstances “heureuses », pour finalement conclure sur le besoin urgent de protéger notre belle planète pour offrir un avenir plus juste et plus durable aux générations futures.